Orséis Pyrae
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 [Hoistoires comme ça]Chroniques d'un autre monde

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Szora
Erenn des Érudits d'Eirène [Asmo]
Szora


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MessageSujet: [Hoistoires comme ça]Chroniques d'un autre monde   [Hoistoires comme ça]Chroniques d'un autre monde I_icon_minitimeLun 18 Mar - 7:51

(On me demande parfois en jeu, pourquoi et comment je voyage de guilde en guilde ou de légions en légions, on me le demandait déjà quand je sévissais sur WOW. A l'époque il m'a fallut justifier en RP la longue vie d'un Draenei (pour ceux qui ne connaissent pas c'est une race étrange avec des écailles sur le nez, des cornes et des tentacules au menton ^^) devenu au fil de ses péripéties un Worgen (une sorte de loup-garou) ... Autrement dit, comment je pouvais avoir changé de race ... Pas facile en effet à expliquer en RP ... C'est alors que j'ai écrit un texte qui retraçait en résumé la vie de ce personnage, je n'y nomme pas toutes les guildes qu'il a traversées, je n'y décris pas le temps que ça lui a pris, mais on peut estimer que ce personnage a vécu environ 5 ans de jeu ... Je vous laisse découvrir sa saga et si vous en redemandez, et si vous êtes sages, je viendrai poster d'autres chroniques d'autres mondes ^^ ... Ah oui, pour que ce soit plus facile à visualiser pour ceux qui ignorent le monde de wow, il est composé d'une plantète appelée Azeroth et les Draenei viennent d'une autre planète appelée Dreanor, Draenor est un monde éclaté un peu comme Atreia et les gens d'Azeroth l'appellent Outre-Monde ...)

Archæl a écrit:
Originaire d'un petit village situé dans les contreforts des montagnes d'Argus, je ne vous raconterai pas ici mon enfance sur Draenor, sinon qu'il vous faut savoir que durant de longues années j'ai vécu pieusement dans l'étude de la magie et le respect de la lumière des Naaru. Je ne vous narrerai pas non plus la guerre qui fit rage sur Draenor au point de la déchirer en même temps qu'elle déchira le coeur de tous mes compatriotes, ni notre exode, d'autres étant bien meilleurs historiens que moi, je leur laisse la part belle sur ces évènements.

Tout comme mes soeurs Caelynna et Noxya, ainsi que de nombreux autres enfants de Draenor, je me retrouvais commotionné sur une planète étrangère, ayant perdu plus que ma famille, plus que mes amis, ayant perdu mon monde ... Tout en essayant de réparer tant bien que mal les dégâts commis par notre "atterrissage" quelque peu chaotique, je découvris la faune et la flore autochtone avec émerveillement. J'espérais que nous étions arrivés dans les fameux "jardins du ciel", je découvris trop vite que notre nouveau foyer était lui aussi ravagé par la guerre, ou devrais-je dire par LES guerres ! Fort de cette constatation, je me mis en chemin pour découvrir ce que l'âme de cette nouvelle terre pouvait m'offrir. Quel ne fut pas mon étonnement de constater que sur Azeroth aussi la magie exultait de toutes parts. Certains peuples en avaient même fait leur principale raison de vivre. Je passais donc là de longs moments à épier les mages de toutes races afin de comprendre et d'apprendre leurs techniques. Pendant longtemps, aucun des mages que j'observais ne prit garde à ma présence jusqu'au jour où, par le biais de mon orbe arcanique, j'observais les expérience d'un certain Arugal. Les motivations de cet archimage me dépassaient, mais sa maîtrise me fascinait, il manipulait les forces arcaniques et les forces obscures avec une telle dextérité que s'en était de l'Art à l'état pur. Toujours est-il que lui, Arugal, senti ma présence, s'en offusqua et jura de me fermer les yeux en volant mon artefact divinatoire.

Quelques temps plus tard, je rencontrai un nain sur la place de Hurlevent, celui-ci draguait de façon éhontée une elfe aux étrange allures, une elfe dont la magie sortait par tous les pores, et une elfe qui savait s'exprimer dans un draconique parfait, autant qu'il m'en pu juger. Discrètement et néanmoins distraitement, j'entendis leur conversation. Le nain parlait avec une sorte de nostalgie de son père, là-bas dans les montagnes de Dun Morogh, un père qui était, à ses dires, trop ancré dans le passé, un père qui ne reconnaissait pas la valeur de son fils ... Bref, j'eus la curiosité d'aller visiter Asura.

Arrivé à Asura, je rencontrai un peuple accueillant et avenant, un peuple sans préjugés, un peuple pour lequel tout le monde était le bienvenu, pour peu que l'on respecte les asuriens. Là, je me pris d'amitié pour un nain que je pris d'abord pour un riche marchand. Ce nain était salué et respecté par tous les asuriens, ce qui fit que je le pris pour un marchand était que tout le monde lui donnait le titre d'Intendant, je pensai donc avec logique qu'il était certainement le commerçant le plus prospère du lieu et gérait avec sagesse le trésor de la cité, au service d'un chef de clan ou d'un roi. Imaginez combien je fus surpris d'apprendre que l'intendant était tout simplement le dirigeant d'Asura ! L'intendant Theord donc, qui avait largement eu le temps de me tester me proposa de rester auprès de lui en tant que conseiller, je ne suis pas draenei à refuser ce genre d'honneur.

C'est à partir de là que les choses se corsent, il m'est arrivé une aventure encore plus incroyable que ce qui précède et qui, comme vous allez le constater, m'aura fait perdre le peu qui me restait de mes origines.

Un bel après midi d'automne, me rendant comme chaque jour dans mon laboratoire, je constatai avec horreur que mon orbe Arcanique avait disparu (si si l'orbe dont je parle plus haut ^^) ! Je n'hésitai pas un instant pour en déduire le coupable, j'ignore par quel moyen, mais Arugal avait tenu sa promesse en me dérobant mon bien le plus cher. Moi, qui pourtant à l'époque était d'un naturel calme et posé, je me mis dans une telle colère que ma voix porta hors des murs de ma demeure. Craignant pour ma sécurité, mes deux soeurs, Caelynna et Noxya volèrent à mon secours. Je leur expliquai brièvement la situation et elle se proposèrent spontanément pour m'aider dans la reconquête de mon bien. C'est ainsi que quelques jours plus tard, les fôrets des pins argentés virent trois draenei marcher d'un pas alerte et résolu sur le donjon d'Ombrecroc, le refuge d'Arugal.

Je ne vous narrerai pas dans le détail la bataille qui fit rage ce jour là, flèches et éclairs volaient de toutes parts, damnés et maudits tombaient comme des mouches. Il eut été stupéfiant pour un observateur non averti de voir ces trois créatures venues d'ailleurs, dos à dos, réduire à néant une armée entière, mais nous autres, Draenei, n'avons malheureusement vécu ces derniers temps que par la guerre et ce ne sont pas quelques malheureux fantômes et autres worgens qui pourraient avoir raison de nous. Toujours est-il, qu'avançant dans une boucherie de plus en plus sanglante, nous atteignîmes le sommet du donjon et nous retrouvâmes face à Arugal. L'archimage comprenant que sa fin était proche et se méprenant sur ma dangerosité, pensa certainement que s'il me mettait rapidement hors d'état de nuire, il ne ferait qu'une bouchée de mes soeurs. Ce fut pour longtemps sa dernière erreur. Il m'envoya un sortilège de métamorphose que je ne pu détourner, soit par sa puissance, soit par son étrangeté, je l'ignore, toujours est-il que je fus surpris de n'être pas transformé en mouton, crapaud, singe ou autre pingouin, mais en humain ! Je n'eus malheureusement pas le temps de m'en étonner plus que cela, que je ressentis une violente douleur à l'épaule. Sortant de l'ombre comme venu de nulle part, un des sbires poilus d'Arugal venait de me mordre, je n'eus que le temps de me retourner pour voir le Worgen tomber au sol, une flèche dans l'oeil. Faisant à nouveau face à Arugal, je constatai que mes soeurs l'avaient déjà terrassé. Tout se passa si vite ... Fouillant le lieu je ne retrouvai pas mon orbe. Le sortilège de métamorphose se dissipa et nous rentrâmes à Asura.

Le lendemain, je fus très étonné de voir que ma plaie bien qu'entièrement refermée me faisait un mal de chien. Prenant congé des Asuriens et de mes soeurs, je me rendis auprès des soigneurs du Kirin Tor à Dalaran, afin de me faire examiner. C'est là qu'un mage, écoutant mon histoire comprit ce qui m'arrivait. Mordu par un worgen maudit, alors même que j'étais sous une forme humaine, sa malédiction tentait de m'envahir et de me transformer moi aussi en worgen. Trop sûr de moi, pensant qu'un draenei ne pouvait pas souffrir d'une telle abomination, je repris mes activités sans plus m'en soucier. Pourtant, quelques temps plus tard, je vis mes écailles tomber, mes tentacules se flétrir, je compris alors que la transformation serait douloureuse, longue, épuisante mais ... inéluctable !

Partagé entre la tristesse, la honte et la fureur, je fis mes adieux à Asura et m'exilai une fois encore en ermitage. J'ignore combien de temps cela prit, j'avais perdu toute notion, ce que je sais, c'est qu'un soir où l'astre de la nuit brillait au plus fort, je poussai mon premier hurlement.

J'errai alors dans les fôrets des pins argentés, recueillant les malheureux qui, comme moi avait reçu la marque maudite, nous finîmes par devenir un clan, mes compagnons me considérèrent comme leur chef, leur Seigneur. Nous mîmes une petite société sur pied. J'appris qu'Arugal avait feint sa mort, mais qu'un groupe de quatres aventuriers l'avait pourchassé et tué. Mon clan et moi couvrîmes leur fuite et allâmes protéger leur point de replis. En effet, le fléau les avait pris en chasse, mais les ennemis d'Arugal étant nos amis, le clan fit ce qu'il avait à faire ... Nous capturâmes un nécromancien, que nous n'eûme pas même besoin de torturer pour qu'il nous apprit, que le corps d'arugal était déjà en route pour le Norfendre afin d'y être ressucité. Je rejoignis alors les quatre aventuriers en fuite et là, sans l'ombre d'un remord, animés d'une haine farouche, nous retrouvâmes Arugal, décimâmes ses serviteurs et exécutâmes froidement l'archimage, notre rage était telle qu'il n'eut aucune chance, en fouillant ses restes fumants, je retrouvai mon orbe, piètre consolation pour moi qui après avoir perdu mon monde, après avoir perdu les mien, j'avais aussi perdu mon identité.

Les quatres aventuriers rejoignirent le Clan. Après quelques temps, quand tout fut apaisé et que notre meute avait trouvé refuge sur le territoire des grisonnes, je transmis la charge de chef à un prophète et ami du nom de Nathanïël.

C'est alors qu'arriva ce qui changera la face du monde, Netharion s'est relevé, enfui de sa cage, malade de rage, il ravagea toute la surface d'Azeroth ne laissant derrière lui que cendres et désolation. Nous étions tous abattus ... enfin ceux qui miraculeusement survécurent.

Nostalgique, j'utilisai mon Orbe pour prendre des nouvelles d'Asura, je fus atterré de voir mon vieil ami agonisant dans une cité détruite, immédiatement, je me rendis à son chevet. Lui seul me reconnut malgré ma nouvelle apparence, et juste avant de s'éteindre il me souffla : "Archæl, tu nous as bien servis, mais ton oeuvre ici bas n'est pas terminée. Va vers mon bien aimé fils, va vers Xaire, fièreté de mon sang, donne lui cet anneau, alors il saura que tu parles en mon nom. Mon vieil ami, plaise aux dieux de la terre que Xaire t'accepte auprès de lui, épaule le et dis lui combien son père fut fier de lui."

Même si aujourd'hui les Naaru se sont détournés de moi, même si aujourd'hui je ressemble plus à une bête qu'à ceux chez qui je suis né, j'ai été Draenei et les fils de Draenor ne peuvent pas se soustraire aux dernières volontés d'un mourant. C'est pourquoi, j'ai prêté allégeance au nouvel Intendant d'Asura, Xaire.

De nombreuses batailles et aventures furent partagé avec les asuriens mais, ma mission est accomplie, j'ai apporté à Asura et son intendant, tout ce qu'il m'était possible d'apporter. Oh je sais bien, à coeur généreux, il est impossible de ne pas trouver encore et encore à donner, hélas je ne suis pas un coeur généreux, j'ai simplement le sens du devoir. Depuis quelques temps déjà, je regarde le soleil se lever sur Asura et mon regard se tourne vers le nord, loin, si loin ... Quelque chose m'appelle dans les montagnes du nord, dans cette contrée gelée qu'est la désolation des dragons. Mon destin, peut-être. J'ai quelques fois eu besoin de l'aide des asuriens, sans trop oser le demander. Auraient-ils du le sentir ? Je ne pense pas, leur destinée n'est pas la mienne, ils iront de l'avant, ils se glorifieront de nombreuses victoires, je le sais. Mais pour moi, l'heure est venue d'aller vers mon propre destin. J'ai demandé audience auprès de l'Intendant, il m'a reçu comme toujours avec énormément de courtoisie et de sagesse. Asura se relève doucement, son nouveau conseil est prêt, son peuple est aussi soudé qu'on peut l'être en ces temps difficiles. Je n'ai plus rien à apporter à Asura et un autre destin m'appelle, je le sens. J'ai dit tout cela à l'intendant, il avait le coeur lourd mais dans sa sagesse il m'a libéré de mon allégeance. Celui qui fut mon maître et mon ami restera à jamais un brave parmi les braves dans mon coeur. J'ai dissipé tous les maléfices qui protégeaient ma tanière, nettoyé mes ... expériences, roulé mon paquetage de voyage, pris mon bâton et me suis mis en route vers ce nord qui m'attire désormais comme un aimant. Là-bas je dois me rendre, là-bas je suis attendu, là-bas je trouverai peut-être ce que j'ai toujours cherché en vain, la solidarité. Je n'ai pas laissé de message d'adieu à mes frères et soeurs d'armes, mais je laisse derrière moi une prière de protection à leur intention ... qui sait ? Un jour peut-être ...

Le vent souffle sur la neige de Dun Morogh, effaçant les traces dans la neige des pas lupins d'un vieux mage parti vers d'autres horizons.

C'est là, dans ce désert gelé, peuplé de créatures plus dangereuses les unes que les autres, toutes prêtes à vous dévorer à la moindre faiblesse, que je vis se dresser le plus magnifique des monuments qu'il me fut donné de voir. De loin, on aurait pu penser que des nuées d'oiseaux multicolores virevoletaient autour de cette tour extraordinaire. En m'approchant, mon coeur se serra, je vis des frères s'entre-tuer, là encore les conflits fratricides fesaient rage, le pire des carnage car la plus noble créature qui soit ne devrait jamais s'abaisser à cette vilénie ! Non, ce n'était pas pas des oiseaux mais des dragons qui virevoltaient en crachant leurs souffles meurtriers, s'immolant et s'estropiant mutuellement dans une fureur sans merci. Ne voulant pas m'engager dans une bataille qui ne me regardait pas et encore moins sans en comprendre le sens, je fis demi-tour, pensant trouver une autre route pour monter plus au nord. Mais, alors que je m'éloignais, une voix se fit entendre dans mon esprit. Une voix douce et suave, une voix ensorceleuse mais de laquelle émanait une sagesse sans âge et la voix disait : "Mage, viens me voir en haut de la tour, mes enfants sont dans la peine, j'ai besoin de tous ceux qui cherchent un destin, ils ont besoin de nous, ils ont besoin de toi". Comment résister à une telle invitation ? Je repris donc le chemin de la tour et rencontrai Alextrasza, la reine dragon, la lieuse de vie, presque une déesse ... Elle m'expliqua la situation, m'affirma que sur le front de la désolation des dragons, elle pouvait, avec les siens, maintenir la situation, mais que sur bien des autres fronts, elle avait délégué ses enfants et alliés. Elle sentait qu'ils était en mauvaise passe et qu'il fallait absolument leur apporter de l'aide. "M'aideras-tu, toi qui n'a plus rien à perdre ?" me demanda-t-elle. Comme je l'ai déjà dit, j'ai le sens du devoir, et j'acceptai la mission qu'elle me confiat : Rencontrer le Légat des Dragons Rouges, et lui apporter toute l'aide qui me sera demandée.

(P.S.: Je sais qu'il reste quelques fautes d'orthographe, mais ça reste lisible et je n'ai pas vraiment le courage de re-corriger ce texte ^^)
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