Un rêve des plus étrange

J’ai récemment fait un rêve dans lequel je n’étais pas moi, j’étais Kromède et je pouvais ressentir chacun de ses sentiments comme s’ils étaient miens. Je pense que la stigma récupéré juste avant cela devait y être pour quelque chose, je vais vous raconter un peu ce rêve des plus étranges.



Désireuse de protéger mon amant, Robstin, je n’eus d’autres choix que de conclure un pacte avec Kaliga, il me fallait lui apporter une potion, voilà qui serais plutôt facile


Je tuais chaque être se mettant sur mon passage afin de mener à bien ma mission, la vie de mon bien aimé était en jeu, je ne pouvais prendre la chose à la légère et tous tombaient sous mes lames.


Une fois la potion en ma possession, je m’empressai de l’amener à Kaliga, mais une fois que ce traitre eut récupéré ce qu’il désirait il me trahit et me jeta en prison. La mort nous attendait Robstin et moi mais je ne pouvais m’y résoudre, je ne pouvais les laisser le tuer.


Je sorti donc le Rotan Lame-d’argent précédemment trouvé sur un cadavre et il brisa les barreaux qui me retenaient prisonnière. Je devais faire au plus vite pour rejoindre la cellule de Robstin, son temps était compté. La peur de le savoir en danger m’envahi, l’amour que je portais pour lui rendais chacune de mes attaque plus forte, je devais le sauver, il le fallait.
Mais les ennemis étaient nombreux et je ne pus que constater avec effroi que mes efforts n’avaient pas été suffisants. Robstin, il était là, sans vie, je n’avais pas été assez forte, pas assez rapide, je n’ai pût sauver celui que j’aimais. À cet instant, mon cœur se tordit de douleur, jamais plus il ne me prendra dans ses bras, jamais plus je ne pourrais voir son sourire, sentir son parfum, caresser sa peau. Je lui fis un dernier baisé d’adieu.
« Robstin, je n’ai pût te sauver mon amour mais je te promets de te venger »


Kaliga devrait payer de sa vie pour ce qu’il a fait.
Dagues en mains et le cœur emplit de rage, je continué mon chemin avec pour seul but de trouver ce traitre de Kaliga.
Il me fut aisé de trouver l’entrée de son manoir, je tuais tous sur mon passage sans aucune pitié, servante, laquais, bibliothécaire, chacun périssait sous mes lames et je ne m’arrêterais qu’au dernier battement de cœurs de Kaliga.
Puis je le trouvai, alors c’est ici qu’il se cachait tout ce temps, et bien, c’est ici qu’il devra mourir.


Après un long combat acharné, ce traitre succombât sous mes coups.


Vengeance était faire, certes, mais tout cela ne laissa place qu’à la douleur car la mort de Kaliga ne fera jamais revenir mon cher et tendre Robstin.



À mon réveil, j’étais quelque peu désemparé, tant d’amour, s’en était troublant, beau et douloureux à la fois. Mes sentiments personnels reprirent peu à peu le dessus et bien que l’amour soit un sentiment incontrôlable j’espérée, au fond de moi, ne jamais pouvoir aimer comme Kromède aimait Robstin, ce sentiment qui est peut-être très agréable, au final n’engendre que souffrance et désolation.